TORA SAN : C’est dur d’être un homme

Après le succès, en 2022, de la série présentée dans son intégralité à la Maison de la culture du Japon à Paris, Tora san part à la rencontre du public genevois.

29.06.2025 17h00 Cinéma BIO

Après le succès, en 2022, de la série présentée dans son intégralité à la Maison de la culture du Japon à Paris, Tora san part à la rencontre du public genevois., Événement : 29.06.2025 17h00, Cinéma BIO, Carouge, Suisse

Un film proposé par l’Association Suisse-Japon, en collaboration avec la Maison de la culture du Japon à Paris.

Film présenté par CLAUDE LEBLANC, journaliste à L’Opinion et fondateur de ZOOM Japon. Claude Leblanc est l’auteur de Le Japon vu par Yoji Yamada (Editions Ilyfunet, 2021).

Après le succès, en 2022, de la série présentée dans son intégralité à la Maison de la culture du Japon à Paris, Tora san part à la rencontre du public genevois.

SYNOPSIS
Kuruma Torajiro alias Tora san, camelot de son état, retourne à Shibamata (Tokyo), son quartier natal, après 20 ans d’absence. Il se rend chez son oncle et sa tante, où il retrouve sa sœur Sakura. Cette dernière a un prétendant. Tora san participe à la réunion de présentation de la future belle-famille, mais son comportement fait échouer le mariage. S’ensuit une terrible dispute incitant le camelot à repartir sur les routes.

Titre original : Otoko wa tsurai yo
Réalisateur : Yoji Yamada
Scénario : Yoji Yamada et Azuma Morisaki
Image : Tetsuo Takaha
Musique : Naozumi Yamamoto
Avec : Kiyoshi Atsumi, Chieko Baisho, Sachiko Mitsumoto
Pays : Japon 1969
Durée : 1h31
Langue : V.O. japonaise st fr.
 

Commencée en 1969 et achevée en 2019, l’intégrale de la série C’est dur d’être un homme en 50 épisodes (livre Guinness des records) a pour personnage principal Tora san ou « Monsieur Tigre », un héros tragi-comique incontournable du cinéma populaire japonais. « C’est dur d’être un homme » est aussi une invitation à voyager dans le Japon à travers des paysages tantôt bucoliques, tantôt mélancoliques, tous immortalisés par ce vagabond excentrique, fort en gueule et malheureux en amour. Prétendre parler du cinéma japonais sans évoquer l’un de ses piliers, cela reviendrait à s’intéresser au théâtre français en oubliant de parler de Molière. Néanmoins, c’est ce qui est arrivé pendant de longues années en Europe où, pour diverses raisons, Tora san et son créateur Yoji Yamada ont été négligés. Pourtant, Tora san est sans doute le personnage cinématographique le plus connu du Japon et Yoji Yamada a séduit des millions de spectateurs, au cours des 60 dernières années, grâce à des œuvres à la fois accessibles, légères et profondes. Parmi eux, les 50 films qui composent la série C’est dur d’être un homme occupent une place toute particulière. Elles témoignent d’un regard subtil sur le Japon contemporain à travers les aventures amoureuses et familiales d’un camelot que les spectateurs ont élevé au statut de héros national. Le talent de son interprète, Kiyoshi Atsumi, a grandement contribué à leur succès tout comme la capacité du cinéaste à en faire des espaces de respiration pour les Japonais pris dans le tourbillon d’une croissance économique rapide, peut-être trop rapide. Voilà pourquoi Tora san n’a pas pris une ride et pourquoi les Japonais continuent de le chérir.

En collaboration avec :
 
 
 
 
 



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